Les dernières semaines de ce voyage, lors de nos temps libres, nous avons privilégié l'organisation de notre retour et aussi, l'instant présent. Le blog est donc un peu passé à la trappe. Maintenant bien rentré, à l'aube du démarrage d'une nouvelle vie professionnelle, il est temps de reprendre la plume et de finir d'immortaliser ce voyage.
Petit rappel, nous revenons de la jungle de Rurrenabaque où nous avons eu de nouveau la bonne idée de prendre l'avion pour en repartir. Dans la salle d'attente avant le décollage, nous croisons d'autres voyageurs qui eux ont préféré le bus à l'aller. Soucieux de notre image d'aventurier, nous précisions que l'avion n'est tout de même pas de tout repos et que ce petit coucou va nous faire faire de jolies montagnes Russes au dessus des piques enneigés. Nous sommes évidement passés pour des princesses. Leur bus des année 60 avec des traces de rouilles et des sièges avec des ressorts aux fesses qui ne s'inclinent pas a mis... plus de 18 heures à l'aller… mais ce n'est pas tout… la route empruntée était digne des pires films d'aventures! Chemin de terre caillouteux étroit à flan de montagne, il y a une photo du bus, passant proche d'un précipice… sur trois roues… Même les locaux faisaient des signes de croix. Moi je dis vive les montagnes Russes!
Si certains d'entre vous envisagent une virée sur Rurrenabaque, prenez l'avion!
J'arrête cette petite digression. Nous arrivons donc à Sucre, capitale culturelle dans bien des coeurs boliviens. L'alimentation en Bolivie ne nous réussissant qu'à moitié, nous prendrons plus de jours que prévu pour découvrir cette ville.
Pour se faire, rien de tel que de monter au point de vue de la ville
Nous y découvrons donc une ville qui garde les traces du colonialisme espagnol. Des toits en briques qui ne sont pas sans rappeler certaines villes déjà traversées. Sans que ce soit le même pays, on ne ressent tout de même pas un très grand dépaysement par rapport au Pérou. La culture, la langue et les habits traditionnels sont aussi très similaires.
Proche du parc national, un velociraptor téléphone du meilleur goût
Au détour de notre visite, nous entrons dans le cimetière municipal. Outre certains tombons familiaux dont la taille ferait rougir n'importe qui à Père Lachaise, nous découvrons une partie très atypique du cimetière. Ce ne sont pas des urnes mais bien des tombeaux murés les uns à côtés des autres, alignés comme dans une chambre froide. Certains privilégies ont même le droit à un volet roulant.
Autre singularité, chaque vitrine raconte une histoire, présente les goûts et intérêts du défunt à l'aide de petits objets. Une manière délicate de donner un aperçu de sa personnalité. On peut imaginer que la personne reposant ici n'était malheureusement pas très âgée.
Comment découvrir une ville sans passer par son marché! Comme à notre habitude, nous passerons donc pas le grand marché de Sucré. On y trouve littéralement de tout, de l'alimentaire au non alimentaire. Un centre commercial version rurale.
Ce marché aura aussi été l'occasion de tester des plats typiques au coude à coude avec les locaux. Je n'ai malheureusement pas de photo pour immortaliser cet instant, mais imaginer une cantine d'école primaire pleine à craquer, avec les chaises et les tables taille enfant, entouré de mamies et travailleur qui eux ne le sont pas. C'était bon, en quantité et a des tarifs défiants toute concurrence! Ajoutez à cela des cuisinières tellement surprises de servir des étrangers qu'ont a même eu un traitement de faveur. Rien de tel pour se sentir bolivien le temps d'un repas. Malheureusement, le côté fourmilière exiguë un peu oppressant n'a pas échappé à Laetitia…
Carnaval de Sucre
Notre malchance gastrique n'aura pas eu que de mauvais côté. En effet, bien vite remis sur pieds, nous étions sur le point de quitter la ville lorsqu'on apprend que le grand Carnaval de Sucre aura lieu d'ici quelques jours. Une des plus grandes fêtes nationales que nous aurions ratée de peu.
Nous profitons donc de ces trois jours de danses et de fêtes au cours desquelles vont se succéder autant de "bandas" qu'il y a de villes dans le pays! (à peu de chose près)
Des styles les plus raffinés aux habits traditionnels, nous verrons passer devant nous toutes les exubérances et toutes les couleurs de l'arc-en-ciel.
Effectivement! Les jambes des jolies boliviennes étaient également de la fête!
Ce sont les oreilles pleines de musique et de couleurs que nous vogueront vers de nouvelles aventures… Cette fois ci à bord d'un bus couchettes cinq étoiles. Un vrai "lit" permettant de se coucher complètement… Du grand luxe! Du grand n'importe quoi aussi, un bus entier sur deux étages avec moins de vingts places!
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