Nous voici arrivé en Bolivie. Une fois de plus nous avons eu le droit à un passage frontière terrestre... Décidément c'est plus confort en avion. Cette fois-ci c'était le jeu de piste. Rien de marqué, rien de précisé et deux grandes files d'attentes. Il était possible de rentrer en Bolivie sans même un coup de tampon, personne ne nous en aurait empêché. Connaissant l'amende à payer... nous avons tout de même préféré prendre un peu de temps pour obtenir ce petit coup de tampon.
Après avoir passé cinq minutes dans la première file, on se rend compte que tout le monde a une petite feuille verte... C'est bien ça, il faut faire vingt minutes de queue dans l'autre file pour avoir le droit au petit papier, puis une bonne demi-heure de plus dans l'autre. Mis à part ce petit tâtonnage, nous nous en sommes plutôt bien tiré. Nous avons aussi eu le droit à un contrôle de police mais le pire a été évité. Ces messieurs cherchaient des "faux billets". Heureusement pour nous, nous avions pris connaissance de cette technique qui consiste à trouver tous les billets "faux", de manière à devoir les "confisquer". Evidemment, de beaux billets de banque américain, retiré dans un distributeur tout ce qu'il y a de plus officiel, auraient eux aussi été suffisamment louches pour être "confisqués". Du coup, c'est les mains dans les poches, sans un radis, que nous avons traversé la frontière. Au contrôle de police c'est tout naturellement que je les ai laissé fouiller mon portefeuille. Ces messieurs, très "rassurés" que je n'ai pas de fausse monnaie m'ont laissé passer et se sont tournés vers les prochains touristes...

Nous arrivons donc à La Paz, capitale de Bolivie. Malgré des mois et des mois d'entrainement estomacal, la nourriture du premier restaurant que l'on teste le soir même aura raison de Laetitia. Une intoxication alimentaire qui se transforme en gastro. Vive la salmonellose et les mains sales! Soit j'ai un système digestif plus lent, soit j'ai suivi le virus de Laetitia... quoi qu'il en soit nous nous retrouvons deux jours plus tard tous les deux avec une maladie nous clouant à notre lit d'hôtel durant cinq jours. Du costaud ce petit virus!